Chapitre I: toute rumeur à une part de vérité...

Voyant que ses nouveaux compagnons se séparaient sans même lui adresser le moindre signe Istary suivit le groupe le plus important formé par le nain et l'elfe bizarre...apparemment l'autre elfe les rejoindrait à la sortie..."espérons qu'elle ne va pas trop traîner...."

Observant le groupe sur le départ, Daerovius eût la surprise de voir l'elfette se diriger vers lui.

"Merci beaucoup pour le verre de vin. Je peux faire quelque chose pour vous?"

La regardant fixement, il se décida a répondre en souriant:

"Bien le bonjour, et pour répondre a votre question, non rien de particulier, je m'étais dit en voyant votre réaction aux propos du tavernier sur votre peuple, qu'il serait bon de faire un geste sympathique pour vous assurer que tous ne pensent pas comme lui."

Elle sourit.

"Et bien sachez que c'est apprécié. Si jamais vous changez d'avis j'espère que je serai dans le coin. Si tout se passe bien je reviendrai dans quelques jours sinon. A bientôt!"

Elle saluat le bienfaiteur de la tête et sortit rejoindre le reste du groupe.

"On y va?"

Et elle se dirigeât vers le manoir indiqué par la serveuse, juste en face de la taverne.

Quelques instants plus tard, la jeune elfe dont le charme déchaînait tant de passions rejoignait ses nouveaux compagnons d'aventure, liés par un pacte d'amitié...par un pacte de sang...par un pacte pécuniaire....par le défi de savoir qui réussirait le premier à séduire une proie d'apparence facile. Bien décidés a en apprendre un peu plus sur cette forteresse dont leur avait parlé la serveuse de la taverne, et surtout a en découdre avec une tribu de gobelins (une bonne bagarre en perspective) ils se dirigèrent donc d'un pas commun vers la demeure de la maison Hucrelle.

Lors de leur venue à la taverne et de leur traversée de la ville, nombre d'entre eux avaient avisé cette demeure plus cossue mais sans ressentir le besoin d'y porter les pas, ni de la graver en leur mémoire. C'est pourquoi, tout en traversant la place du village, ils s'accordèrent un regard vers cette dernière. La demeure, on peut même dire le manoir, de la famille Hucrelle surplombait de toute sa hauteur une place du village ou trônait le puits qui servait à alimenter en eau potable l'intégralité des habitants. C'est aussi ici que se déroulait à intervalle hebdomadaire le marché, ou tout un chacun venait vendre le fruit de son dur labeur sous les cieux peu cléments de l'hiver, les œufs de ses poules, le lait de ses vaches, les armes forgées dans la sueur et le sang, les armures travaillées et ciselées dans le cuir, et bien d'autres choses encore. Ce détail se vérifiait aisément aux traces de carrioles sur le sol, a la paille étalée dans un coin, ou encore aux étalages pour le moment vides, disposés dans un coin de la place.

Le regard des compagnons revint, après ce bref instant à détailler la place, a la demeure en elle même. Il s'agissait d'une grande bâtisse bâtie sur de solides fondations, taillées dans le grès de la montagne voisine. Sur cette base solide, des colombages coupés dans un bois sombres dessinaient un motif zébré sur les murs, chaque interstice entre deux d'entre eux comblé par un mur en pierres taillées. Une haute porte en bois massif s'ouvrait sur ledit mur,surplombée d'une arche de pierre, et à laquelle pendaient d'épais gonds en bronze et sur laquelle s'ouvraient deux petites fenêtres à croisillons. De la même façon, deux grande fenêtres, bloquées par de longs barreaux de fer, offraient un peu de lumière à ce manoir. Un second étage bâti sur le même modèle, surplombait le premier, puis un toit de tuiles rouges terminait la structure. Un ou deux chiens assis s'ouvraient sur celui ci, ouvrant vraisemblablement sur un grenier aménagé. Le fait d'utiliser la pierre et le grès dans une ville de cette taille, et non le bois, dénotait aisément une maison cossue, tout comme le laissaient supposer les barreaux: qui mieux qu'une famille riche a besoin de protéger ses biens? Le blason de la famille Hucrelle orne, enfin, l'arche au dessus du porche: D'azur au faucon d'argent.

Si tous ces détails n'avaient pas mis la puce a l'oreille aux aventuriers de passage, un dernier détail permettait de voir qu'il ne s'agissait pas d'une simple demeure bourgeoise. En effet, un garde en armure de maille, hallebarde a la main, attendait devant la porte afin d'empêcher les importuns d'ennuyer la famille Hucrelle. Un second garde patrouillait tout autour de la bâtisse régulièrement pour revenir discuter ensuite avec son acolyte.

Avisant le groupe d'inconnus qui avançaient en sa direction, le garde se mit en position de défense, hallebarde tendue pour maximiser la zone de garde, et intima aux aventuriers de stopper leur avance:

"Halte là, vous êtes face a la demeure de la famille Hucrelle (ah bon? on s'en doutait pas!) et les mendiants et autres colporteurs ne sont pas bienvenus. Que venez vous faire ici, parlez ou détournez vos pas sans aller plus avant!"

"Halte là, vous êtes face a la demeure de la famille Hucrelle (ah bon? on s'en doutait pas!) et les mendiants et autres colporteurs ne sont pas bienvenus. Que venez vous faire ici, parlez ou détournez vos pas sans aller plus avant!"


"Hey dis donc c'est dla bonne pierre ça dis donc. Solide et résistante face à presque n'importe quoi quand même. Mais quelle faute de goût de mètre un piaf argenté sur le haut de la porte. Quelque chose de simple et épuré aurais mieux rendu enfin je trouve. Vous trouvez m'sieur le garde ?"

Dit Ungrim d'un ton quelque peu moqueur espérant attira l'attention de quelques jolie dames présentent dans le groupe et également pour taquiner un garde quelque peu trop sérieux à son gout.

C'est ça fond toi dans la masse que personne ne puisse s'imaginer que sous cette habit peut ordinaire et cette envie d'écraser du troll se cache un Druide. Ils le saurons (tiens ce nom me dit quelque chose) au dernier moment.

Nullement déstabilisé, le garde répondit a l'impudent qui dénigrait ses employeurs de la manière suivante:


"N'essaies pas de m'embrouiller le nain, ou je te ferais raser jusqu'au dernier poil! Ce blason est celui d'une grande famille de la région, noble s'il en est, ne vous avisez pas de critiquer ainsi les bienfaiteurs du village. Au moins vous savez reconnaître une qualité de travail digne d'un artisan nain! Mais répondez plutôt à ma question!"

Voyant le groupe partir, Daerovius se hâta en direction de la forge.

"Hola forgeron, alors, où en est mon équipement?"

Le forgeron, encore en sueur d'avoir travaillé sur l'armure du guerrier, s'essuya le visage d'un mouchoir sali par la suie. malgré tout, il n'eut pas grand chose a essuyer, la robustesse des nains lui ayant épargné une grande partie de la chaleur. Tendant à Daerovius sa protection, il répondit donc:

"Ma foi, mon gars, j'chais pas che que t'avais fait avec ton armure mais..on aurait cru qu'elle chortait d'un bain d'achide! En fin, la v'la comme neuve. Cha te fr'a 2 pièces d'or la réparation, y avait au final pas grand chose a faire. Elle est toujours un peu usée, élimée ou rongée mais...cha te protégera des coups mieux qu'une chimple tunique!"

Ce a quoi répondit rapidement le guerrier:

"Merci mon brave, tenez voila votre dû." 

Daerovius, enfila a toute vitesse son armure puis sorti en trombe en saluant le forgeron.

"Bonne journée et merci pour encore pour ce bon boulot."

Silith observât l'échange entre le garde et le nain d'un œil dubitatif puis prit la parole.

"Bien le bonjour mon ami. Loin de moi l'idée de colporter de vulgaires biens terrestres à une si noble famille, et encore moins de la critiquer."

Elle offrit un doux sourire au garde.

"Ce sont des informations que nous sommes venus chercher.
Nous avons simplement l'intention de nous rendre à la forteresse au nord pour élucider le mystère de l'arbre et du clan de gobelin. Il semblerait que cette noble maison ai envoyé des aventuriers et nous avons donc pensé qu'il serait de bon ton de venir lui rendre visite.
Voulez vous bien nous laisser entrer s'il vous plait?"

Campé sur ses jambes d'un air assuré, Le garde, Bertrand de son nom, ingéra les informations délivrées par la jeune femme a l'allure si élégant et a la poitrine si arrogante. Ce sourire doux qu'elle lui dédiait le faisait se sentir étrange, et il tentait de savoir s'il pouvait lui faire confiance. S'il laissait entrer n'importe qui il pouvait tout de même perdre son poste, ou être rétrogradé! Mais elle parlait de la vieille forteresse et semblait en savoir un peu sur les deux jeunes gens disparus. Tout cela se bousculait dans sa tête sans qu'il puisse y mettre le holà. Et bientôt une grosse veine saillit de son front, tandis qu'il réfléchissait intensément à la question primordiale: quoi faire? Il décida de pousser un peu plus loin ses investigations.

"Attention ma bonne elfe, ne tentez pas de m'embrer...de m'embra...de me tromper! Qu'est ce qui me dit que vous dites la vérité et n'êtes pas des marchands? ou des envoyés d'une maison rivale? ou des voleurs? Je ne peux vous laisser entrer sans vous demander une garantie: déposez au moins vos armes. Et montrez moi que vous êtes bien ce que vous prétendez par...heu....une quête! Voilà, allez retrouver les poulets du vieux gild...."

A cet instant, attirée par les éclats de voix, une femme sortit de la maison. Vêtue d'une robe de soie rouge, ornée de broderies en or, elle portait autour du cou un long pendentif en or ou apparaissait un symbole indiscernable sans y regarder de plus près. De longues dentelles blanches terminaient le bout des manches de cette tenue qui transpirait la noblesse. Le visage de la nouvelle venue laissait apparaître le poids des âges tandis qu'une longue torsade de cheveux blanchis par une vie entière était enroulée autour de ces augustes épaules. Les rides de cette humaine laissaient soupçonner un âge avancé, chose rare pour la région, mais aussi un visage qui avait du autrefois être magnifique et n'avait rien perdu de son charme. Deux grands yeux bleus luisaient d'un soupçon de malice et d'une inquiétante lueur de calcul, d'assimilation, de jugements...une marchande noble dans toute sa splendeur. Elle interrompît donc le garde sans sommation, sur un ton des plus cassants:

"-Bertrand, je ne vous paye pas pour que vous fassiez la conversation aux visiteurs, et encore mois pour les ennuyer de votre intellect limité! J'ai entendu la fin de vos dires. S'ils étaient marchands, ou sont leurs biens? s'ils étaient voleurs, vous seriez déjà mort! s'ils étaient autre chose que ce qu'il prétendent ils ne seraient pas ici, ni vêtus de la sorte...surtout ce....nain. Retournez a votre poste! 


-Bien Madame!


-Bien, à nous maintenant. Je me présente, Dame Kérowyn Hucrelle, matriarche de cette noble maisonnée. Mon temps est précieux, alors allons droit au but: que faites vous ici, et que voulez vous?"

Autant Darian avait fais profil bas pour essayer d'en comprendre plus sur les intention/motivation de ces deux compagnons, et laissez la belle Elfe parler au garde masculin, autant là ...

Là, c'est à toi d'entrer en scène, beau gosse !

"Bonjour, Dame Hucrelle. Je ne vous ferai pas perdre votre temps. Je suis ici comme aventurier a la recherche des .. aventuriers qui se sont égaré la bas. Je suppose que vous connaissez le mot que vous avez fait passé a ce sujet ?
Alors ... dites nous ce que nous avons à savoir, et ne nous importunerons plus que lors de notre retour avec, je l'espère, les meilleurs nouvelles du monde."

Il prit le temps de faire une révérence du plus belle effet lors de la salutation, avant de se redresser de toute sa taille d'elfe, et de laisser parler son minois en la regardant dans les yeux.

La noble se tourna vers darian:


"Dites moi mon garçon, me prenez vous pour une vieille folle sénile? Si je publies une annonce, je sais quel est son contenu, alors n'insultez pas ma mémoire. Malgré toutes vos bonnes manières je sais très bien ou j'ai fait placer cette note. Vous êtes ici a la recherche des aventuriers? vous avez lu le mot avant de venir me parler ou vous avez vu marqué prime et vous avez foncé tête baissée? Je pencherais pour la seconde option gueule d'amour! Laissez donc parler la dame. Vous avez tout du ruffian malavisé, le nain semble avoir fumé une des herbes qui le vêtit et lui serait monté a la tête, quand à vous...l'homme encapuchonné....votre profil ne m'est pas inconnu mais je ne saurais dire ou je vous ai rencontré. Il ne reste comme chef de cette bande de bric et de broc que cette jeune elfe. Très bien, on fera avec.


Or donc, mon petit fils et ma petite fille ont voulu aller éclaircir le mystère des fruits enchantés, dans la forteresse en ruine au nord; et ils ne sont pas réapparus depuis le mois dernier. Le marché est simple, ramenez les mois, ou au moins leur chevalière, propriété de la famille Hucrelle, et je vous paierais: 125 pièces d'or par personne pour chaque chevalière. Ramenez moi ces bons a rien vivants et capable de revenir aux affaires de la famille, c'est a dire sans membre amputés ou sans trouble mental, et je double cette mise. Cette offre est a prendre ou à laisser.


La forteresse est au nord, près de la grande route mais vous ne l'avez surement pas remarquée. La mort du dragon provoquée par un mage il y a des siècles a entraîné notamment un glissement de terrain; cherchez près du vieux pont des piliers en pierre. Dans le ravin qu'ils surplombent vous trouverez la forteresse.


Je ne vous retient pas."

Qu'elle est mignonne ...

Clairement, Darian se retint, un instant, de parler, observant la femme siiii sévère. Puis il esquissa un sourire, et rabattit, lui même, sa capuche sur sa tête d'Elfe.

Laissons donc la demoiselle parler, ma belle ...

Silith s'efforçât de se garder de rire. Après tout, il est vrai que les caractères atypiques qui composaient le groupe pouvaient choquer une personne à couteaux tiré, et cette noble ne faisait évidement pas exception. Elle avait accepté ce fait en se joignant au groupe.

Elle s'inclinât alors légèrement pour bien marquer le respect qu'il était dût à une personne de cette caste, habituée à recevoir une certaine déférence à son endroit. Il faut parfois savoir flatter les égos sans en faire trop, l'équilibre n'est pas toujours facile à trouver.

Alors que ce pauvre Darian se faisait rembarrer, elle préparât au mieux sa réplique.

"Je vous remercie pour ces précieuses informations Madame, ainsi que pour cette offre généreuse. Sans vouloir abuser du temps précieux que vous nous accordez, je voulais simplement vous demander d'excuser mes camarades. La "serveuse" de la taverne en face nous a parlé des ennuis du village avec ces fruits, ainsi que des déboires de vos petits enfants. Nous nous sommes tous portés volontaires pour aider, et c'est pour en apprendre plus à leur sujet, ainsi que sur ce qui nous attend, que nous sommes venus ici. Nous n'étions pas au courant pour votre annonce.

Ceci dit, désirant vous aider au mieux, j'aimerais s'il vous plait, avoir quelques précisions. Je suppose que les chevalières comportent bien évidement le blason de la famille Hucrelle, le fond d'azur au faucon d'argent que l'on peut voir au dessus de la porte, mais pourrions nous avoir une rapide description de vos petits enfants ou toute autre information sur ce lieu qui pourrait sembler importante à vos yeux, sans vouloir abuser de votre patience?"

Terminant de formuler sa requête, Silith s'inclinât poliment à nouveau, puis attendit la réponse de la noble dame avec son habituel doux sourire, emprunte d'un certain respect, faisant bien attention à ne pas paraitre insolente, moqueuse, ou condescendante. Avec un père haut elfe, on apprend vite à garder la bonne attitude dans ces cas la.

la vieille harpie se retourna au moment même ou elle allait entrer dans sa demeure:

"Pas au courant, alors que votre collègue parle d'une note? revoyez vos informations ma fille. Toute votre éducation qui semble pourtant excellente aurait elle négligé l’intellect? Je vous ai dit tout ce que je savais sur la forteresse. Si je savais quoi que ce soit, pensez vous que je m'abaisserais a enrôler des mercenaires? Quand a mes descendants, vous reconnaîtrez talgen a son armure d'écaille, sa longue chevelure brune, une balafre sous l’œil droit et bien sur sa chevalière. Pour sa part, Sharwyn est une jeune magicienne de talent, aux longs cheveux blonds tressés, ses yeux bruns devraient aussi vous aider a la reconnaître de même que sa robe bleutée. Comme je vous l'ai dit, je ne sais rien de plus. Bonne chance dans vos recherches, revenez avec des informations ou ne revenez pas!"

terminant sur ces mots, elle pénétra sa demeure et referma la porte d'un claquement.

"Tient la lanterne s'est fait moucher...et Dame Hucrelle lui à bien refermer le clapet..."pensa istary en souriant sous sa capuche.
"... quand à vous...l'homme encapuchonné....votre profil ne m'est pas inconnu mais je ne saurais dire ou je vous ai rencontré."
A ces mots istary se renfonça dans les ombres de sa capuche..."ce n'est pas pour rien que je ne suis pas venu séant plus tôt...je préfère que l'on ne me reconnaisse pas ..." pensa-t-il.
"Que l'elfe soit notre porte-parole si cela nous permet d'en apprendre plus...je préfère ne pas me faire connaitre...pour le moment."

Silith ne put s'empêcher de gonfler les joues une fois la porte refermée.

Puis elle eut un regard compatissant pour le garde qui devait supporter ça assez souvent. Elle lui adressât ensuite un sourire mutin et un clin d'œil.

"Bonne journée et bon courage!"

Puis elle se détournât de la porte en s'efforçant de bien mémoriser les informations.

"Le vieux pont près de la grande route au nord. Il n'y a plus qu'a y aller mes amis. Quelqu'un a encore a faire ici ou on peut se mettre en route?"

Daerovius se hâta vers la batisse qu'il avait repere plus tôt dans la journée et fût surpris de voir que le groupe était déjà sorti.

"Merde !" pensa-t-il "ça se passe pas comme prévu, j'aurais crû qu'ils mettraient plus de temps."

Il ralentit le pas pour réfléchir rapidement a la façon dont il allait aborder le groupe. Et se décida pour un approche directe.

"Salut belle compagnie ! Joli groupe que vous avez là, mais, m'est avis qu'il vous manque un p'tit quelque chose.... "

Bon, d'accord. c'est juste une connasse. Tant mieux. J'aurai moins de remords.

Il laissa la discussion se poursuivre, les arrangements se faire, et les informations s'obtenir. Le tout avec les mains dans les poches, exhalant parfois un peu de buée de ses lèvres entrouverte. Puis il prit place à coté de l'Elfette, lui jetant un regard, une fois son manège finit avec le garde.

"ça, c'est de la vrai mégère pompeuse, hein ? Vu que c'est elle qui paie, j'ai fermer mon clapet .. Mais je serai pas contre lui remettre un peu les pieds sur terre, à l'Hucrelle ..."

C'est à ce moment ci que surgit Daerovius pour tenter une approche, avouons le, très peu discrète. Commencer par une question pour attirer un "quoi" était un plan drague que lui même n'employais plus pour ...

Hey ! Mais faudrait que j'essaie ! c'est suffisamment vieux pour remarcher, en fait !

"Salut belle compagnie ! Joli groupe que vous avez là, mais, m'est avis qu'il vous manque un p'tit quelque chose.... "
"Approche plutôt franche, purement humaine...ça me rappelle la caserne quand tous ces glandus qui revenaient de patrouille voulaient s'incruster dans ma partie de dés...ok je lui rentre pas dans le lard..on va employer la même technique que d'habitude...sa évitera qu'il sorte la grande épée qu'il a au fourreau et qu'il essai de me la passer au travers du corps...j'ai déja eu des ennuis"

"Je dirais qui manque une grosse brute dans une armure qui sent la forge chaude ...et qui cherche joyeuse compagnie,je me trompe ?"dit Istary à voix haute en répondant au guerrier.

Gardant son sourire mutin, elle barrât ses lèvres de son index a l'attention de Darian.

"Chhhhht..."

Puis de son air amusé elle observât Daerovius.

"Tu es volontaire pour un coup de main? Personnellement ça me va. Je m'appelle Silith, voici la Lanterne, Istary, et...je dois reconnaitre que j'ignore le nom de mon ami nain, et je ne sais pas non plus si la noble dame du manoir acceptera de payer une tête de plus si on arrive a lui ramener ce qu'elle veut. A toi de voir..."

Regardant celui qui le premier lui avait répondu, et qui vu de près avait tout l'air d'un demi-elfe, Daerovius répondit:

"Istary donc? C'est pas comme ça que je l'aurais exprimer mais c'est a peu près ça. Votre compagnie semble bien équipée, mais manque un peu de "muscle", sans vouloir t'offenser bien sûr"

Puis se tournant vers l'elfette qui s'appelait donc Silith:

"Volontaire pour un coup de main? Hmmm... on peut voir ça comme ça effectivement. Pour ce qui est de la récompense, j'aviserais en temps voulu, ce n'est pas vraiment mon objectif premier dans cette affaire."

Puis s'adressant a la cantonade:

"Je me présentes, Daerovius, pour vous servir braves aventuriers."

"Bah on a une petite équipe complète, alors ! Un homme fort qui sent bon le combat. une énigmatique encapuchonné à l'arc. Une .. demoiselle qui semble doué pour attirer l'attention, un nain qui parle peu mais qui, j'en suis sûr, n'en pense pas moins ... et moi, doué partout mais bon nul part. je suis sûr que même sans nous connaitre, on saura avancer au milieu de quelques gobelins !"

Il observa tranquillement ses "compagnons" de route, avant de reprendre.

"Alors .. y allons nous ?"